ESPAGNE Canaries
Dans l'ordre et pour le moment Fuerteventura, Lanzarote, Gran Canarie
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Bien qu'étant toutes d'origine volcanique et ayant le même climat, soleil et vent toute l'année, chaque ile jusqu'alors visitée a sa spécificité. Sur Fuerteventura, les paysages sont arides et minéraux. Peu de végétation, la terre est rougeâtre, les rochers aussi et inutile de chercher des plages de sable blanc. Ici c'est le sable noir qui a le pouvoir. Ca et là des cratères et des palmiers. Sur Lanzarote, c'est la lave, les cactus... et les vignes qui prédominent. Des pieds de vignes protégés du vent par des murets. De la lave sous forme de coulées figées par le refroidissement de l'air ou sous forme de rochers alvéolés de toutes couleurs, des cratères aux parois impressionnantes. Gran Canaries, l'adjectif qui caractérise cette ile c'est montagneux, suivi de son corrollaire, rando, mais aussi auto-alimentation en énergie. Sur cette ile, on peut également visiter des sites archéologiques témoignant d'une présence humaine antérieure à la construction des buildings qui dénature la côte à Maspalomas. Les séjours à Fuerteventura et à Lanzarote s'étant passé pendant l'épidémie de covid, certains lieux étaient fermés au public (églises, musées...).


AJUY








Ajuy est un petit port où la route s'arrête, quelques km après Pajara, sur la côte ouest. Comme partout ailleurs sur l'ile, la plage de sable noir y attend ses vacanciers. Une belle balade sur la paroi rocheuse à droite de la plage permet d'accéder à une grotte marine où la mer vient se perdre.
FUERTEVENTURA (printemps 2022)
ERMITA DE LA PENA








L'ermita de la Pena est situé sur la route entre Ajuy et Betancourt. L'ermita en lui même n'a rien d'extraordinaire, c'est juste une toute petite maisonnette blanche de 8m2 sans fenêtre. Ce qui est extraordinaire, c'est son environnement. Déjà pour y accéder on passe par une spectaculaire route creusée dans une paroi abrupte (voir 2ème photo). Ensuite on marche, on grimpe ou on descend dans un canyon, entourés de rochers au formes plus ou moins me- naçantes; un endroit idéal si l'on aime l'escalade.
sur la route entre Ajuy et l(ermita de la Pena








EL COTILLO
El Cotillo est un petit port situé sur la côte ouest au nord de l'ile. Comme souvent sur cette ile, pour y accéder, on traverse un paysage aride ponctué de taches blanches, ici celle faite par un moulin à vent. En arrivant, sur la gauche on trouve un mignon petit port. A droite une petite plage dans une petite crique entourée du village tout de blanc vêtu, avec ses terrasses d'où l'on peut observer les baigneurs au milieu des mouettes.
Le comité d'accueil
un pêcheur au pied du castillo
Pêcheur au pied du castillo
le petit port
LOS LOBOS




Le CALDERON HONDO






Au nord de l'ile, le paysage est lunaire; une plaine avec des cratères. Le plus intéressant à grimper est probablement le Calderon Hondo, non seulement parce que c'est celui d'où vous aurez la plus belle vue, mais aussi parce qu'au pied de l'ascension une meute de petits écureuils viendra vous quémander une noisette à ronger. Attention, avec le vent, l'ascension n'est pas si évidente et ne vous risquez pas à faire le tour du cratère. A certains endroits, c'est étroit.
C'est une ile au nord-est de Fuerteventura qu'on peut atteindre via un ferry de Corralejon en 20mn pour 18€ A-R (bateaux toutes les 30'). D'une superficie de 5km2, on en fait le tour en 2-3 heures, même en grimpant à la montana de la caldera; ce qui vous laissera du temps pour vous baigner sur la plage avant de revenir; variété de paysages assurée.
LANZAROTE (printemps 2022)
La caldera de los Cuervos








EL GOLFO
l'église de Tinajo
Tout d'abord les endroits incontournables à ne pas louper et puis ceux que l'on peut voir au gré des balades.










Playa la Teneza






Coulée de lave figée sous la fondation Manrique


la ermita de las nieves


Le salinas de Janubio




Teguise
Le Parc national de TIMANFAYA
El Golfo est un petit port sur la côte ouest, et jouxte le parc de Timanfaya au sud. Le village n'a rien d'extraordinaire mais si vous longez la côte sur la gauche en arrivant, vous trouverez des plages de sable noir séparées par des parois de couleurs et de formes tout à fait originales, avec en prîme une étendue d'eau verdâtre après le dernier cloisonnement. Vous pouvez également partir dans l'autre sens, traverser le village et suivre un chemin sur la côte entre les projections volcaniques.
le village d'El Golfo
des plages séparées par des parois rocheuses aux couleurs et aux formes particulières


chemin côtier dans la lave
Le parc national de Timanfaya est le résultat de plusieurs éruptions volcaniques au XVIIIème et XIXème siècles. C'est un monde chaotique pu-rement minéral au couleurs, aux formes, aux textures tout à fait spectaculaires. Une partie est libre d'accès, comme cette exceptionnelle calde-ra de los Cuervos. On pénètre à l'intérieur du cratère et vous pouvez vous assoir sous la paroi, comme ce couple, et réaliser la force que peut avoir la nature. Une autre partie doit se faire dans un bus aux vitres teintées qui s'arrête quelques minutes aux endroits les plus spectaculaires sans qu'on puisse en descendre. Frustrant !
Mais encore...
de beaux cactus
des vignes protégées du vent
Contrairement à Fuerteventura où les paysages arides sont restés tels quels, à Lanzarote, la terre est en bonne partie cultivée notamment pour la vigne, comme on peut le voir sur une photo ci dessous. Aux abords de la fondation Manrique, à quelques km d'Arrecife, la capitale, on peut admirer les talents de sculpteur de la nature qui a laissé une belle coulée de lave qui s'est solidifiée au contact de l'air. Le nord de l'ile est très escarpé. On peut se balader entre les rochers du Risco de Famara jusqu'à l'ermita de la nieves qui ne représente d'intérêt que comme but d'une jolie balade. Teguise, située au centre de l'ile, en est l'ancienne capitale. L'ambiance tranquille de la photo diffère le dimanche quand le
marché s'installe. Les salinas de Janubio, à quelques km au sud d'El Golfo témoignent d'une activité passée de l'ile. A Playa de la Teneza, petit village côtier qui jouxte au nord le parc national, on peut pêcher des chaises, mais aussi faire de belles balades sur le littoral bordé de lave.
GRAN CANARIE (printemps 2024)
Arucas








Las Palmas est la capitale de l'ile de la Grande Canarie; elle s'étend sur 15km et compte un demi million d'habitants. 2 quartiers peuvent intéresser les visiteurs : la vieille ville autour de la cathédrale à l'est pour en apprécier les édifices coloniaux et la Playa de Las Canteras pour profiter du soleil et de la mer.
les collines de Las Palmas
Un papillon pour accueillir les visiteurs
naturelles plus ou moins abritées des vagues. C'est aussi une zone où l'on vient profiter de la puissance des vagues pour surfer dessus.
Lorsqu'on arrive à Arucas, on est étonné d'y trouver cette cathédrale dont le style gothique dénote avec la teinte presque noire. Les rues piétonne du
quartier alentour sont bordées de belles demeures coloniales. La côte à l'ouest de Las Palmas est bordée de petits villages et de piscines
















Firgas la place de l'église San Roque Paseo de Gran Canaria
Cenobio de Valeron
le parc archéologique de Maipes
Plus à l'ouest, du côté de Galdar, on trouve plusieurs sites archéologiques . A Galdar même, le parc Cueva Pintada regroupant un ensemble d'habitations aborigènes. A quelques km, le cenobio de Valeron où ils avaient creusé en hauteur à l'abri des regards des grottes pour entreposer les denrées en réserve de la communauté. Et près d'Agaete, près de 600 tombes dans le champ de lave du parc archéologique de Maipes






Santa Brigida, autour de l'église, un quartier coloré
le nord de l'ile
le centre de l'ile
Dès les premiers km à l'intérieur de l'ile quand on vient de la côte nord, la route s'élève et la végétation s'intensifie, puis, à partir d'une


certaine altitude, le minéral reprend ses prérogatives. La vue se dégage pour découvrir un horizon lointain, jusqu'à la mer, alors que des sommets se dressent des cailloux qui nous incitent à l'escalade. Ces cailloux, proches du village de Tejeda, sont le roque nublo et le roque Bentayga.
















le Roque Nublo haut de 80m est à une altitude de 1800m. Pour y accéder, il faut grimper un peu mais la haut, la vue est splendide.
Le Roque Bentayga n'est qu'à 1400m. Lorsqu'on arrive à proximité, on devine que la main de l'homme est passée par là. Un pan de mur semble avoir été dressé pour en li-miter l'accès. Plus haut on constate que le sol a été travaillé et que des grottes ont été creusées. Il semblerait que cela ait été un lieu de prières.
Artenara, maison troglodyte














la côte ouest
le Roque Bentayga. un lieu de prières
une grotte à quelques mètres
Vue sur le parc de Tamabada
vue sur le puerto de la nieves
Le parc de Tamabada occupe une gran-de partie de la côte ouest de l'ile. Il est traversé par une belle route cotière en hauteur qui court entre Agaete, poche du joli puerto de la nieves jusqu'au sympathique puerto de la Aldea. Le puerto de la Aldéa, c'est quelques res-taurants, une plage de galets, mais aus-
escapade au puerto de la Aldea
le pêcheur solitaire
quand les vagues s'éclatent sur la lave
si une plage de sable bizarrement très peu fréquentée quand on passe un tun-nel, quelques baigneurs et un pêcheur solitaire qui l'est moins quand on passe un mur de crabes qui se bronzent au so-leil.
le sud d'ouest en est








la plage de galets du puerto de la Aldea
Comme Arucas, Firgas et Santa Brigida sont assez proches de Las Palmas et méritent ce petit détour.
Le Roque Nublo domine la vallée
Le village de Tejeda


paroi figurative
Entre Puerto de la Aldea et Mogan, on rencontre des effets géologiques intéressants. C'est le cas notamment avec ce rocher où la nature semble avoir figé un arc en ciel. De Mogan, on rejoint la mer à Puerto de Mogan qui est en fait qu'une station balnéaire pour touristes plus agréable cependant que Maspalomas non loin de là, à la pointe sud, qui fait figure d'usine à touristes.
Los Azulejos de Veneguera
En remontant la côte ouest, on arrive au bourg d'Aguïmes, l'un des premiers lieux peuplés après la conquête de l'île par les Espagnols en 1491. De là, on peut remonter le barranco de Guayadeque pour découvrir un impressionnant ravin dont les parois se rapprochent au fur et








Aguïmes Puerto de Mogan
à mesure que la route s'élève, dont les maisons grottes sont ha-bitées depuis l'arrivée des premiers aborigènes.
C'est ici que se termine notre visite de l'ile.
le barranco de Guayadeque
l'intérieur d'une maison troglodyte