Mali (2011)
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Le territoire couvert au cours de ce voyage est limité par le fleuve Niger au nord, de Ségou à Mopti, et au pays dogon au sud. C'est en effet pendant l'hiver 2011 que les premiers troubles ont eu lieu avec des incursions djihadistes au nord du fleuve Niger et un coup d'état à Bamako. Il était très dangereux de s'y aventurer, en particulier pour un européen.
Quelques vidéos pour commencer

Au pays dogon (Mali), lorsqu'on se croise, on se demande réciproquement comment ça va, la santé, celle de chaque membre de la famille, le travail, la fortune etc... Cet échange dure toujours un bon bout de temps, ponctué de quantité de "ceo" qui signifie "ça va".

l'activité au marché dogon de Nombori

De l'importance des forgerons en pays dogon

La notion de bonheur est toute relative, comme on peut le constater lorsqu'on interroge un dogon qui vit du tourisme ou de l'agriculture.
Du bonheur au pays dogon

l'école en pays dogon

Sur les bords du fleuve Niger comme partout sur son marché tentaculaire, l'activité est intense que ce soit pour charger ou décharger les pinasses qui traversent le fleuve ou le commerce de tout ce qui peut se vendre ou acheter.








BANDIAGARA
C'est la porte d'entrée pour le pays dogon. C'est aussi le nom que l'on donne à la barrière rocheuse qui permet d'y accéder. Aucun immeuble, aucun supermarché dans cette ville qui compte plus de 25 000 habitants. Les artères goudronnées se comptent sur les doigts d'une main. Le sable est partout, on s'approvisionne au marché ou dans des échoppes souvent réduites à quelques mètres carrés, sans réfrigération pour stocker les denrées périssables. Certaines ont plusieurs fonc-tions, comme ici : salon de coiffure et atelier de couture. Le soir, on sort la télé dans la rue pour profiter de la fraicheur de la nuit. Les carcasses de véhicules dans la rue servent de réserves pour pièces de rechange.
le pays DOGON
miste particulièrement développée et de l'isolement de leur ter-ritoire, le désert au sud, la barrière rocheuse au nord, le pays do-gon a été préservé de toute intrusion de la modernité, aussi bien culturelle que matérielle. Comme autrefois, on se range à l'avis des patriarches qui règlent les conflits sous la cas à palabres. Celle ci est construite de telle manière qu'il n'est possible de s'y tenir qu'assis; ce qui pousse les plaignants à rester calmes pour trouver un accord. Si l'on trouve quelques mosquées, ce sont les seules traces de la religion musulmanes présentes. Aucune femme n'est voilées et je n'ai vu aucun dogon faire la prière. Par contre, on vit toujours dans des cases et les activités économiques sont essentiellement agricoles et artisanales. On y cultive notamment l'oignon et le mil, qui sert de nourriture de base et avec lequel on fait de la biè-re. Au village de Songho, on pratique tous les 3 ans la circoncision. C'est un rite de passage d'une étape de la vie; de l'enfance à l'ado-lescence.


















case à palabres
le village de Songho
un marché en pays dogon


réception à l'entrée du village
la barrière rocheuse
la zone désertique
seul sur une ancienne place de marché
DJENNE
seul dans la jungle
une mosquée en pays dogon




seul dans la jungle
C'est d'abord pour connaître le pays dogon que je suis venu au Mali. J'ai eu comme professeur de cinéma Jean Rouch, qui s'est beaucoup intéressé aux dogons et à leur importante cosmogonie dont il a rendu compte dans plusieurs films documentaires qu'il a réalisé. Du fait de leur culture ancestrale ani-
la récolte du mil
DJENNE










Djenné est une ville de 25 000 habitants située à mi chemin en-tre Ségou à l'ouest et Mopti à l'est, mais contrairement à ces 2 villes, elle n'est pas sur les bords du Niger. Par contre elle est en-tourée de l'eau du Bani, un affluent du Niger et l'une de ses prin-cipales activités est la pêche. Par contre, les rives ne pas des plus fréquentables. Comme partout dans la région, les habitations, de même que les mosquées sont généralement construites en ban-co (terre crue), du fait de la pénurie de pierres et de bois.
préparatifs du marché devant la grande mosquée
arrivée sur la place du marché au petit matin


un problème d'hygiène




pêcheurs à Djenné
double charge
la région de SEGOU




Ségou est une ville d'environ 100 000 habitants au bord du Niger dont l'activité est intense sur ses rives. C'est un endroit privilégié pour passer d'une rive à l'autre en pirogue ou en bac. On y pratique la pêche, on y transpor- te toutes sortes de marchandises, on y fabrique des brique en terre crue. On y fait la vaisselle. Il y a même un grand marché où l'on peut acheter toutes sortes de choses. Si l'on remonte le fleuve quelques km à l'ouest, on arrive à cette belle mosquée miniature à l'ombre d'un arbre au tronc particulièrement noueux.


la région de MOPTI
















Avec ses 250 000 habitants et son aéroport international, Mopti est la grande ville de la région. située au confluent du Niger et de son affluent le Bani, elle est surnommée la Venise du Mali. Elle possède un chantier naval et un port très actif. C'est un carrefour routier et fluvial qui donne accès à Tombouctou et Gao.
sur le port
taxi Dieu merci
chaque femme est une étoile
médicaments sans ordonnance
la vie dans un village à quelques km en amont de Mopti.


près de la mosquée
à l'école Tarzan m'attend
petite pêche