Pays baltes (été 2021)
L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie constituent les pays baltes. Comme leur nom l'indique, ils sont frontaliers de la mer baltique à l'ouest, de la Pologne au sud, de la Russie à l'Est et de la Finlande au nord. Si les paysages sont plats et peu variés, l'été, on croise des cigognes dans les campagnes, les villages sont bien entretenus et les bords de mer ont un caractère romantique très particulier. Mais le principal intérêt, ce sont les villes, notamment les capitales de ces pays où il fait bon vivre et dont il reste de beaux témoignages de leurs riches passés, mais aussi des villes comme Kuldiga en Lettonie ou Tartu en Estonie.
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La LITUANIE
Notre but étant de visiter les 3 pays baltes, nous avons traversé la Lituanie à l'aller et au retour, en passant par l'ouest, en l'occurence la côte à l'aller puisque nous venions de Gdansk, et en revenant par Vilnius au retour. A l'aller, nous devons contourner l'enclave de Kaliningrad qui appartient à la Biélorussie, et nous faisons une première pause à Kaunas qui pré-sente un intérêt limité. Puis nous prenons la direction plein ouest pour nous une seconde pause au bord de la baltique, au sud de Klaipedia. La campagne y est jolie et les cigognes nombreuses. les campings sont également très agréables et on est loin d'être entassés, et les locaux, qui voient peu d'étrangers, amiment leur faire la conversation, même s'il y a la bar-rière des langues, comme avec cette dame qui parle sa langue d'origi-ne, mais aussi l'allemand et le russe, mais ni l'anglais ou le français. Quant aux cigognes, elles passent leurs journées entre leurs nids, généralement perchés sur des poteaux téléphoniques et les champs où elles vont se nourrir.






Plateliai, au bord d'un lac , au nord-ouest, est notre prochaine étape. C'est un joli village, avec des maisons bien entretenues et des jardins fleuris. Impossible de trouver un papier qui traîne par terre; il serait ramassé dans la minute. Ici la propreté est proche de la maniaquerie. Mais on ne va pas s'en plaindre. On est juste surpris. On peut se baigner sur la plage du village ou louer un bateau. Mais on peut aussi rouler sur les pistes cyclables autour du lac, s'arrêter regarder l'église de Berzoras ou un pêcheur au bord d'un étang.






Puis, au cours du voyage, nous passons en Lettonie, mais ici, dans cette page, nous restons en Lituanie avec l'étape du retour au cours de laquelle nous nous arrêtons à Vilnius pour visiter la capitale de la Lituanie et Trakai à quelques 30mn en train.
Vilnius est coupée en deux par la rivière Néris, avec, au nord le quartier moderne des affaires, au sud la vieille ville. Il ne faut pas se limiter au quartier de la cathédrale, assez encombré de touristes, de terrasses de cafés et de magasins sans grand intérêt. Il faut longer la Vilnia jusqu'à la très belle église Ste Anne, puis faire une incursion dans la République Libre d'Uzupis à l'ambiance si particulière. Et puis, il faut remonter jusqu'à la porte de l'Aurore où l'on pourra constater la ferveur chrétienne de certains estoniens qui n'hésitent pas à s'agenouil-ler dans la rue sous la pluie et sous la statue de la vierge pour prier. Et puis on peut faire un tour dans les fau-bourgs alentours plus authentiques et visiter le musée Pouchkine dans la nature à quelques km de là.


la place de la cathédrale


la ville moderne




dans son jus, au delà de la porte de l'aurore
le musée Pouchkine
l'église Ste Anne à Vilnius








ambiance décontractée à Uzupis


prière devant la vierge porte de l'aurore
un quartier authentique






le chateau de Trakaï


Dans l'église orthodoxe de Trakaï
LETTONIE








Il y a plusieurs villes dans la capitale de la Lettonie, notamment une ville avec des immeubles art nouveau plus ou moins beau, mais toujours surprenants, à l'alignement entrecoupé de vieilles maisons en bois où il fait bon flâner. Et une ville ancienne qui attire les touristes mais où on en prend quand même plein les yeux, notamment du cô-té de la maison des têtes noires (ci dessous). Vous pouvez vous limiter à l'extérieur. Elle a été pas mal bombardée en 1941. Et ne loupez pas l'église St Pierre dont on voit le clocher sur la photo, surtout si le ciel est dégagé. On trouve aussi quelques bâtiments datant visiblement de l'ère soviétique, comme ce sinistre bâtiment (ci des-sous) ou la tour de l'académie des sciences, plus proche cependant du marché central qui vaut aussi le coup d'oeil. Les urbanistes ont eu la bonne idée de séparer ces deux quar-tiers par un joli parc où l'on peut visiter le très agréable musée des arts sur le toit duquel on domine le parc (voir photo), ainsi que la luxueuse cathédrale orthodoxe.
2 immeubles art nouveau la maison des têtes noires






la tour de l'académie des sciences




Kuldiga, la rue principale


la traversée de la Venta


Ensuite, nous reprenons notre course vers Kolka au nord en longeant la côte. En fait, la route est bordée d'une forêt touffue de tous côtés et nous ne voyons rien de la côte elle même avant d'arriver à Kolka. La pluie reprend doublement au point que les campings que nous visitons à notre arrivée sont inondés. Heureusement il y a quelques hôtels. Le lendemain, le ciel est nettoyé et on profite d'un bord de mer, sauvage, loin de ce qu'on peut voir sur la Costa Brava; mais un peu fraîche pour se baigner. Et puis, direction Riga en passant par le château de Jaunpils.
ses rues pavées, ses vieilles maisons en bois et ses immeubles au style désuet.
Il faut aussi se rendre à Trakaï, mais plutôt en dehors du week-end car c'est un lieu de villégiature privilégié des habitants de Vilnius du fait de sa proximité, de son lac, de son château, de son village aux maisons traditionnelles en bois. L'endroit est facilement accessible par le train.


Reprenons notre voyage où nous en étions restés. Nous arrivons donc de Lituanie par Plateliai et continuons vers le nord jusqu'à Kuldiga qui est notre première étape en Lettonie. C'est une très belle ville qui a conservé toute son authenticité, avec ses belles maisons en bois, ses rues pavées, ses églises orthodoxes ou pas, pas vraiment bel-




les cependant. La rue principale est bordée de maisons bourgeoises anciennes. Bizarrement, même là il y a peu de tourisme. Peut-être parce que la visite est gâchée par d'impressionnantes averses.










vue sur Riga du musée des arts vieille maison en bois du quartier art nouveau une rue style KGB
Il faut également aller faire un tour à Jurmala, une station balnéaire à quelques kms à l'ouest de Riga et à 30mn en train. Ce fut un lieu de villégiature privilégié par l'élite au XIXème siècle et dans la première partie du XXème siècle. Ce qui explique qu'on y trouve un grand nombre de belles villas art nouveau ou en bois dans la








rue unique et quasi piétonne de la ville ou en bord de plage. L'ambiance y est parti-culière, caractéristique des lieux fréquentés par une population (très) aisée. Dans la rue, on voit pas mal de boutiques de luxe, pas un papier par terre, juste quelques villas qui n'ont probablement pas vu leur propriétaire depuis quelques décennies.
Après notre agréable séjour à Riga et notre escapade à Jurmala, il est temps de re-prendre la route vers Tallinn et l'Estonie. Nous partons donc avec le van vers l'est pour longer la côte vers le nord mais comme au retour nous avons à nouveau tra-
versé la Lettonie, nous poursuivons ici avec la pause que nous avons faite à daugavpils. Pas d'inquiétude, nous arrivons bientôt en Estonie.
un bout de la forteresse
Daugavpils est la 2ème ville de Lettonie avec 80 000 habitants. Elle est très proche des frontières lituanienne, biélorusse et russe. Construite au début du XIXème siè-cle, la forteresse, en voie de décomposition, englobe sur ses 150 ha des friches et autres lieux à vocation artistique comme le musée Rotko, malheureusement fer-mé lorsque nous y sommes passé.
un bâtiment dans la forteresse
une maison typique du village
Après cet intermède à Vilnius, nous reprenons notre voyage en arrivant en
une église à Kolka le bords de la Baltique entre Kolka et Riga le château de Jaunpils


Sur l'ile de Saarema, les nuages forment un plafond de hauteur homogène.
Tallin, la place centrale de la vieille ville








Après cette pause, nous reprenons la route vers Vitsu à une cinquantaine de kms au nord-ouest où nous prenons le bac pour l'ile de Saarema. Ici on est en pleine nature et au pays des campings. Nous en choisissons dans la forêt, un peu après la capitale, Kuressaare, une ville au passé agité d'environ 15 000 habitants. Nos plus proches voisins sont à 50m et chaque hôte dispose d'un barbecue et d'un tas de bois. Sans compter une cuisine et une salle pour se réunir au sec en cac de pluie, comme souvent dans ces pays. De là, on peut aller à la pointe de l'ile jusqu'au phare de Sõrve.
Haapsalu
une maison typique de la campagne estonienne
ESTONIE
De Riga, nous avons longé la côte à l'est pour passer en Estonie et nous avons fait notre première pause à Parnu, une jolie ville en bord de mer où les espaces verts sont privilégiés. Ici aussi on est dans un lieu de villégiature comme le prouve la douzaine de grands hôtels, certains de style Art Nouveau, comme la Villa Ammende, mais la plupart sont modernes et de taille beaucoup plus immodeste.




la vue des remparts
Ci dessus la tour qui servit de décor à Stalker, le célèbre film de Tarkovski.








le phare de Sôrve
une maison de Kuressaare ferme typique rencontre avec des volatiles
la villa Ammende
Après ces quelques journées à nous balader sur l'ile en respirant l'air marin le jour et les odeurs de sapin la nuit, nous reprenons le bac dans l'autre sens, puis la direction de Tallin en traversant de jolis villages aux jardins fleuris en faisant une étape à Haapsalu, appelée également la Venise de la Baltique. C'est une station balnéaire très prisée par les habitants de Tallinn, car seulement à 50km de la capitale. Jusque dans les années 90 (du XXème siècle), on pouvait même y venir en train. Mais la li-gne ayant été rachetée 300€ sous l'ère Eltsine par un entrepreneur, celui ci en revendit les rails et il n'y a plus de trains.
Comme Riga, Tallinn, capitale de l'Estonie, est une ville côtière dont la situation stratégique lui a assuré un riche passé au sein de la ligue hanséatique dont témoigne une vieille cité médiévale entourée de remparts faisant offi-ce de centre ville. Mais ici, il n'y a pas réellement de quartier Art nouveau. Par contre la ville s'étend jusqu'à la mer Baltique sur les bords de laquelle subsistent des friches industrielles et d'installations militaires datant de l'ère soviétique. Par hasard, nous étions à Tallinn au moment où se déroulait l'iron man, une triathlon XXL qui dure plus de 18h pour la plupart des participants et se termine par un marathon.


la cathédrale Ste Marie












l'arrivée de l'iron man
dans les rues calmes de la vieille ville
Tallinn étant le point le plus au nord de notre périple, après quelques jours, il ne nous reste plus qu'à prendre le chemin du retour, en passant par un autre chemin pour varier notre plaisir. Aussi Tartu, la 2ème ville d'Estonie avec 100 000 habitants, est notre pre-mier arrêt. Abritant une université renommée, Tartu est considérée comme la capitale culturelle et intellectuelle de l'Estonie, voire des pays baltes. Elle est également con-
sidéré comme le centre névralgique de la culture estonienne pour avoir été le principal point de résistance et de révolte aux diverses invasions allemandes, russes,
la cathédrale du XIIIème siècle
polonaises ou suédoises. La ville comporte de nombreux monuments dont l'hôtel de ville, la plus importante église sculptée d'Europe ainsi que les restes d'une cathédrale du XIIIème siècle dans un magnifique parc sur une colline qui domine la ville et qui abrite l'uni-versité.
vieux quartier vu de la colline
animation dans la rue principale
Kiosque près de l'université dans le parc
Après cette pause à Tarnu, nous poursuivons notre lent retour passant par la Lettonie puis la Lituanie, mais ça, vous l'avez probablement déjà lu.
Voilà, nous sommes maintenant en
Donc finissons-en dans ce voyage avec les dernières cigognes que nous y vîmes.



