PORTUGAL
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Le Portugal étant peu éloigné de la France, nous allons le visiter en au moins 3 fois. La première fois, en Octobre 2022, nous avons pris l'avion pour Lisbonne où nous sommes restés une bonne semaine. Il faut bien compter 3-4 jours pour s'imprégner de l'atmosphère de Lisbonne dont chaque quartier a sa propre personnalité. Et puis le train nous emmène à Belem voir le splendide musée d'art contemporain, à Sintra et ses étonnants palais qui surgissent d'une nature luxuriante. Il faut aller au bord de la mer voir les surfeurs de Peniche ou les pêcheurs d'Ericeira quand le soleil se couche, après être allé faire un tour à Obidos, petit bijou médiéval malheureusement trop envahi par le tourisme.


Notre deuxième voyage, en Mai 2025, nous a conduit pendant deux semaines plus au nord, entre Tomar et la frontière avec l'Espagne délimitée par le fleuve Minho. Nous y avons pris une indigestion de monastères, de couvents et d'églises entre Tomar, Coimbra, Porto, et la région de Braga, heureusement entrecoupée de cures de nature. Pour être tout à fait honnête, il y a quand même des sites incontournables et d'autres dont on peut se passer à moins d'être un aficionado de la bondieuserie.
Enfin le troisième voyage, qui reste à faire, s'effectuera à l'Est de Lisbonne, et plus précisément essentiellement dans les montagnes au Nord-Est d'Evora. Si le sud du Portugal est coupé sur la carte, c'est parce que le principal intérèt de cette région réside dans ses plages. Pour cela, mieux vaut profiter de nos bords de mer bien moins éloignés.
Quelques remarques d'orde général : Au Portugal, comme en Espagne, on peut trouver des petits restaurants qui vous proposeront de la cuisine locale ou des produits de la mer pour pas cher. On mange assez facilement pour moins de 15€ par personne (quelques adresses dans le texte). De même certaines compagnies proposent des locations de voiture moitié moins cher qu'en France. Par contre, le prix des logements est à peu près équivalent. Les routes sont très bonnes et les distances plus cour-tes. Par contre mieux vaut ne pas conduire dans les grandes villes, d'autant que le stationnement est assez problématique. Certaines visites sont assez chères mais dans l'ensemble on s'en tire mieux qu'en France ou en Italie.
(automne 2022, printemps 2025)
LISBONNE et alentours
LISBONNE
























La capitale du Portugal, c'est un ensemble de vrais quartiers à taille humaine ayant chacun son atmosphère spécifique. Au centre, le Baixa, quartier plutôt de commerces et de restaurants qui débouche sur une esplanade aérée au bord du Tage, le Rossio très animé où se trouve la gare centrale. Ces quartiers pratiquement au niveau de la mer sont entourés de collines, chacune correspondant à un quartier. A l'Ouest, le Chiado, le quartier à la mode et le Barrio Alto plus populaire où l'on visiter de splendides églises. A l'Est, le quartier Mouraria qui grimpe jusqu'au Barrio do Castelo San Jorge. Un peu plus au sud, le barrio Alfama qui a vu naître le fado au XIX7me siècle et au nord, le bar-rio Graça, un vieux quartier populaire d'où l'on a une superbe vue sur la ville; d'ailleurs de chaque colline, on a une su-perbe vue sur les collines qui font face. Autre particularité de la ville : les trams qui renforcent cette impression de vivre à une autre époque, plus sereine.
l'ascenseur pour le Chiado
le tram qui descend Barrio Alto
Praça do municipio
devant la cathédrale
l'igreja Sao Roque
Convento de Sao Pedro de Alcantara
une fresque pour le Fado dans le barrio Mouraria
dans le barrio Graça


vue sur la Praça de Figueira du Chiado


le tram même en haut du barrio Alto
Sintra est une petite ville répartie sur plusieurs collines à quelques kms de Lisbonne où l'on découvre des palais néo-gothiques improbables au milieu d'une nature exubérante. Au milieu de tout cela, le palaccio Nacionale du XIVème siècle paraît bien sage malgré ses 2 énormes cheminées blanches. On peut y accéder en train qui vous dépose


vue sur le Tage


Sintra










le plafond de la salle des cygnes
vue sur le centre ville
le palacio nacional
le sanctuaire de Peninha
Obidos






Il s'agit d'une petite ville fortifiée aux rues pavées entre des maisons blanches où circulent pas mal de touristes, et donc où sont établies pas mal de boutiques pour touristes où l'on essaie de vous vendre de la ginja d'Obidos, un genre de cherry. Mais ça vaut le coup d'y faire un tour, les touristes étant concentrés dans la rue principale.
discussion devant l'oratoire de la porta de la villa
vue des fortifications Sud vue des fortifications Nord
La côte, entre Peniche et Ericeira










Si vous aimez le surf ou les couchers de soleil c'est ici, entre Peniche et Ericeira, qu'il faut venir. Pour les couchers de soleil, j'en ai la certitude; pour le surf, n'étant pas pratiquant, je me fie au nombre de surfeurs qui cherchent à prendre la vague






Et enfin
Si on a le temps, on peut traverser le Tage pour se balader jusqu'au Cabo Espichel, haut lieu de pélerinage, qui servit de décor à Raoul Ruiz pour son film L'ile au trésor, et surtout allez voir le MAAT à Belem, même si vous n'avez pas le temps.
Plus au nord
PORTO (2-3 jours de visite)
Si, comme nous vous n'avez pas le temps, ni l'age de faire l'aller-retour pour le Portugal en bus, en voiture ou même en train, vous prendrez certainement l'avion


la Chapelle des Ames de Saint Catherine


beaux immeubles près du marché Bolhao
qui vous amènera à Porto en moins de 3 heures, probablement pour moins cher. Aussi, même si en réalité, nous avons séjourné dans la seconde ville du pays avant de repartir, nous y commencerons ici notre voyage. Nous y avons passé nos 3 dernières nuits dans l'hôtel Oporto situé en haut de la rue Santa Catarina. Le quartier n'est pas vraiment attirant mais l'avantage d'être dans cette rue pentue, c'est que 500m plus bas, on atter-rit dans la partie animée et piétonne de la rue, et en marchant encore un peu, on se retrouve à la Chapelle des Ames de Saint Catherine, un petit bijou couvert d'azulejos, et au marché Bolhao.
Si on descend encore plus bas, on arrive à la place Bathala dominée par l'église Saint-




la place Bathala
l'église Saint-Ildefonse
Ildefonse (qui ne se visite pas). De là si vous voulez faire une pause déjeuner, prenez à gauche en bas de la place la rue Hercolano au cafe Lobito, capable de satisfaire n'importe quel ventre affamé pour un prix dérisoire. Sinon prenez à droite la rue du 31 de Janeiro pour admirer les beaux azulejos de la gare Sao Bento et accessoirement, le ballet des touristes les mitraillant.






à la gare Sao Bento


le menu du café Lobito le chantier devant la gare Sao Bento
En sortant de la gare, vous allez monter la petite colline sur son côté, dominée par la cathédrale (la Sé) et là, les visites payantes commenceront. De l'esplanade, vous aurez probablement une petite brise rafraîchissante et une belle vue sur la ville. Vous aurez probablement déjà remarqué en descendant la rue Santa Catarina qu'un certain nombre d'immeubles sont dans un état de délabrement très avancé. C'est également le cas dans ce quartier, comme on peut le voir sur les photos ci contre.










du parvis de la cathédrale
du parvis de la cathédrale
Il y aura probablement un peu de queue devant l'entrée de la Sé mais sa visite vaut vraiment le coup, même si ici aussi, vous aurez du mal à échapper aux accros du selfie. Après être passé dans le cloître, vous entrerez dans une belle sacristie, puis en haut de l'escalier dans la salle capitulaire et la salle du trésor.
le cloître de la cathédrale




le coeur de la cathédrale
la salle capitulaire de la Sé
Ensuite, puisque vous êtes dans le coin, profitez en pour aller voir l'église Santa Clara qui vaut aussi le coup. Pas facile à trouver, il faut la mériter, même si elle n'est à 5mn à pieds. Elle n'est pas (ou peu) indiquée. Il vous faudra remonter la rue de Saraiva de Car-valho jusqu'au largo Primeiro de Dezembro, puis vous descendrez la petite place sur la droite, et passerez un che porche tout à fait quelconque pour y accéder.


En fait c'est l'église d'un ancien monastère pour femmes (clarisses) construit au XVème siècle mais les fioritures sont du XVIIIème. C'est un écrin de dorures. Vous verrez en hauteur des ouvertures grillagées. Les clarisses ne devaient pas être vues de l'extérieur et c'est par ces ouvertures qu'elles suivaient la messe.
D'ailleurs, après avoir visité l'église, vous re-viendrez sur vos pas et monterez à la salle capitulaire d'où vous pourrez voir l'église à travers une de ces ouvertures grillagées. Attention, l'église est fermée à l'heure du déjeuner et, comme vous pouvez le consta-ter, les photos sont interdites dans l'église.
Santa Clara vue de la salle capitulaire
vue de l'enfer
ristiques (arrêt Alfandega). Ou un peu plus loin, vous avez Papavinhas, plus cher mais plus classe, qui propose un menu complet pour 18€. En marchant encore 10-15mn, vous arriverez à un bâtiment en brique où il est écrit STCP. C'est une très belle et très complète ancienne centrale thermoélectrique qui alimentait les tramways. Aujourd'hui, elle les héberge, avec leur histoire.


Si on n'a plus beaucoup d'énergie ou qu'on a 3 jours, on peut s'arrêter là et rentrer tranquillement, en admirant les nombreux immeubles art nouveau, comme celui de la café A Brazileiro, un peu au dessus de la gare Sao Bento où le matin, paraît-il, ils proposent un brunch somptueux à volonté pour 15€. Quelques jolies boutiques également ou la place du Gal Umberto Delgado qui, dans un premier temps participa au putsch qui mit au pouvoir le sinistre Salazar, puis comprit son erreur dans les années 50 et devint un virulent op-posant à la dictature jusqu'à son assassinat en 1965. La place est à l'image de cette triste période dictatoriale, monumentale, mais les petites rues alentour sont plus agréables.






Mais s'il vous reste de l'énergie et que vous n'avez que 2 jours de visite, descendez sur les bords du Douro du côté du pont de la reine Maria Pia construit par Gustave Eiffel, 12 ans avant la fameuse tour. Avec un seul arc de 160m de portée, c'était un exploit pour l'époque. Malheureusement son environnement est pollué par un pont moderne si près qu'il semble le toucher. Il n'empêche, le coin très populaire est plutôt sympa. En revenant vers le centre, vous apercevrez sa quasi réplique, le pont Dom Luis I. Normal, il a été construit par Théophile Seyrig, un de ses anciens assistants. Attention, la des-cente sur les pavés est aussi dure que sa montée.




la "cafeteria" A Brazileiro
la place Umberto Delgado
le pont construit par Gustave
le pont construit par Théo Seyrig
Ou après être passé place Umberto Delgado, vous pouvez vous rendre dans le quartier de la trop fameuse librairie Lello. Quand nous avons voulu y aller, il y avait dehors plus d'une demi heure de queue. Si comme nous, vous ne voulez attendre sous le cagnard de payer 15€ pour vous agglutiner 15mn au milieu d(une foule, préférez visiter le très intéressant et surprenant Centre National de la photographie, à quelques pas. C'est gratuit et la visite vaut autant pour le bâtiment, à la fois ancien tribunal et prison, que pour les expos temporaires de vidéos et photos, et expo permanente de toutes sortes d'appareils pour photographier (plus de 600).
Le lendemain, ou la veille, consacrez votre journée au quartier de la Ribeira, à la traversée du pont Dom Luis I et au tramway, élément incontournable aussi bien à Porto qu'à Lisbonne. Ici c'est en 1872 qu'il a vu le jour, initialement tiré par des chevaux, électrifié à partir de 1896. Et c'est en suivant la ligne n°1 que vous arriverez aux portes du bonheur. Prenons les choses dans l'ordre : Au pied du pont Dom LuisI, vous êtes dans le quartier de la Ribeira et accessoirement, au milieu d'une foule de touristes particulièrement dense. Surtout ne cherchez pas à longer la rive du Douro, vous vous épuiserez pour rien. Essayez plutôt les petites ruelles parallèles. Il y a moins de monde, c'est plus pittoresque et il y fait moins chaud. Et puis, à un moment, vous déboucherez sur un arrêt de tramway (Infante) dominé par l'église Sao Francisco. C'est de là que part la fameuse ligne n°1 jusqu'au jardin de Passeio Alegre. Vous pouvez le prendre à partir d'ici pour vous rendre à l'embouchure du Douro ou faire comme nous, marcher jusqu'au très intéressant musée du tramway (Museu do Carro Eléctrico) avant de le prendre, pour plusieurs raisons. Déjà pour le musée, ensuite parce que si vous n'avez pas encore déjeuné, vous trouverez quelques petits restos pour locaux à prix prix très doux dans un joli quartier authentique. A priori le meilleur c'est Casa Mara quasi fa- ce à un grand bâtiment regroupant un centre de conférence et plusieurs attractions tou-






le pont construit par Gustave
petite ruelle parallèle
jolie place parallèle


le fameux tramway n°1
vers l'arrêt Alfandera








hommes près du golf miniature. Et enfin, vous sentirez le vent des embruns, vous irez voir les vagues se briser sur l'édifice supportant le phare et vous pourrez vous détendre un moment sur la plage, voire vous baigner, avant de rentrer. Puis, si vous n'avez que 2 jours et que vous ne l'avez pas encore fait, retournez au pont DOM Luis 1, traversez le par en haut pour prendre un pot bien mérité sur l'autre rive moins encombré par les touristes. Faites le dans l'autre sens par en bas au retour et remontez à pied plutôt que par l'ascenseur. Rentrez vous reposer après cette journée bien chargé.








Si vous êtes venus jusqu'ici, je vous conseille de faire le reste du trajet, sans grand intérêt, en tramway (10€ avec le retour, vérifiez les horaires de retour). Vous arriverez au parc que vous traverserez sans oublier de jeter un oeil discret aux toilettes publiques pour
le front de mer de la plage
la traversée du pont Dom Luis 1
la vue depuis la montée
les toilettes pour hommes


Pour en terminer avec Porto, ce n'est pas une description exhaustive que vous avez là. Mais ce que nous vous conseillons de faire dans ce que nous avons fait. Il n'y a ni la visite des caves ni l'ensemble des lieux de cultes. Les unes nous semblaient être des pièges à touristes et Porto étant notre dernière étape, nous étions proches de l'indigestion en ce qui concerne la visite des églises et autres monastères.
Au nord de Porto




C'est une région montagneuse, proche de la mer, entre Guimaraes et la frontière nord, donc plutôt pluvieuse jusqu'à mi Mai, comme vous pourrez le constater sur les photos.


les étudiants sur le Largo do Toural
Située à 55km au nord-est de Porto, Guimaraes, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, est l'une des plus vieil-les villes du Portugal; autant dire une ville-musée avec son château au programme de tous les tour operator. Heureu-sement le flux des touristes se cantonne à certains endroits stratégiques, notamment du côté de l'église Senhora de Oliveira
Le Largo do Toural, une place entourée de beaux immeubles est le cen-tre névralgique de la ville pour locaux. En Mai, c'est la fin de l'année pour les étudiants. Quand nous y passons nous assistons à des sem-blants de cérémonie de fin d'étude et de remises de diplômes. Pour manger, si vous voulez éviter les pièges à touristes, vous avez le café oriental, rien d'oriental, sur la place ou allez vers le jardin d'Alame-da. En face prenez un escalier qui vous mène r. Monte Caçoila, vous trouverez un restaurant Chinois, le Jardim Bambú, avec une une petite terrasse agréable ou la Cervejaria Granada, très local et populaire.
il y a quand même des rues tranquilles






Braga, la capitale historique et économique de la région, le Minho, est à peine à 30mn de Guimaraes. Entre les 2 villes, on pourra faire un petit détour pour visiter la citania de Briteiros, ainsi que le sanctuaire de Bom Jesus do Monte, tous deux dans des cadres très verdoyants. Le premier fut une importante citadelle pré-romaine bordée de plusieurs rangées de murailles qui abritait probablement plusieurs milliers d'habitants en haut d'une colline. Le principal intérêt du sanctuaire c'est son escalier monumental ainsi que le cadre bucolique dans lequel il s'inscrit, au sommet de sa colline. Mais pour tout dire, autant vous ferez une belle balade au calme dans la citania, autant plus vous vous rapproche-rez de l'escalier, plus ce sera agité. Quant à Braga, visitez d'urgence la cathédrale dont l'orgue est tout à fait exceptionnel et baladez vous dans le quartier, moins ville musée que Guimaraes, mais plus authentique.




maisons reconstituées de la Citania
le fameux escalier du sanctuaire
le fameux orgue en contreplongée
Mais s'il y a un monument à visiter dans la région, c'est le monastère de São Martinho de Tibães, l'un des plus grandsdu Portugal, à 5km à l'ouest de Braga. Ancien monastère bénédictin en grande partie abandonné pendant de nombreuses années, et donc dans un piteux état, il a été racheté par l'Etat qui l'a magnifiquement restauré du plancher aux plafonds à caissons. Vous en aurez pour 2-3h de visite et vous saurez tout de la vie des moines, des lieux de prière aux latrines. Quand nous l'avons visité, nous étions quasi seuls et il ne restait que le jardin à réaménager.






le cloître et ses splendides azuleijos
les stalles
les stalles
De Braga, vous pouvez vous rendre à Barcelos où a lieu un très important marché le jeudi, puis à Viana do Castello, à l'embouchure du fleuve Lima. A Barcelos, visitez également le templo de Bom Jesus à l'extrémité du campo da Republica qui accueille le marché. De forme circulaire, c'est un condensé de dorures et de beaux azuleijos.








le marché du Campo da Republica
la tour médiévale de Barcelos
templo de Bom Jesus
Viana do Castelo est un port maritime à l'embouchure du fleuve Lima qui connut son développement aux XVIème et XVIIème siècles grâce à la pêche à la morue à Terre-Neuve et aux échanges avec les ports brésiliens, comme en témoigne le navire hôpital Gil Eannes, mis à la retraite en 1984 et transfor-mé en musée qu'on peut visiter sur le port. La vie à bord n'aura plus de secret pour vous, depuis la salle des machines au bloc opératoire, en passant par la cabine du commandant et sa salle de réception, par les dortoirs des marins et leur réfectoire, le salon du barbier, le cabinet du dentiste etc... La vieille ville est un quadrillage de ruelles piétonnes agréables parallèles ou perpendiculaires au port.








une rue de la vieille ville




le tableau électrique
la cuisine
le bloc opératoire
De Viana do Castelo, on peut longer la côte vers le nord jusqu'à Caminha, dernière étape portugaise pour St Jacques de Compostelle,






Du côté de la place du Conselheiro Silva Torres, vous trouverez la plupart des monuments historiques de la ville. Vous y croiserez probablement quelques pèlerins, sac à dos, faisant une dernière halte ou une dernière prière au Portugal, avant de se rendre à St Jacques de Compostelle.
Caminha : au bas de la tour de l'horloge
La partie montagneuse de la région mérite bien quelques incursions. L'une d'elles , avec Castro Laboreiro pour destination finale, nécessite de longer le fleuve Minho qui déli-










mite la frontière avec l'Espagne. Sur la route on trouvera de nombreuses possibilités de randonner dans des décors plus sauvages les uns que les autres, même si cette phrase ne veut rien dire. Mais si on a peu de temps, il vaut mieux se réserver pour la destination fi-nale, ne serait-ce que parce que la seule visite de la forteresse mérite le déplacement. Etablie sur un piton rocheux, la vue y est ma-gnifique. Si la population du village a fortement diminué depuis un demi siècle pour raison économique, du fait de l'altitude (1 160m) et de l'éloignement, on peut quand même y trouver de quoi se nourrir dans l'un de ses 5 restaurants. Et si vous avez le temps, des nombreuses randonnées vous attendent notamment du côté du cimetière. Ne prenez pas cela comme un signe négatif.
Une deuxième incursion dans les montagnes du Minho longe cette fois ci le fleuve Lima en partant de Viana do Castelo ou de Ponte de Lima, la bien nommée, dont un pont
le pont de Ponte de Lima
d'origine romaine enjambe le fleuve du même nom pour nous mener à une charmante église. La vieille ville mérite une balade, d'autant que ce n'est pas vraiment une destination touristique. Au vu du nombre des palais et grandes propriétés aujourd'hui clos, la ville a dû connaître un passé plus glorieux.


C'est à Lindoso que la Lima entre au Portugal, en provenance d'Espagne et c'est là qu'on se rendra. Lindoso est un village qui présente deux intérêts : D'une part on y trou-ve un fort bien conservé d'où l'on a une belle vue sur la campagne environnante, et notamment sur une concentration d'espigueiros, qui constituent le second intérêt de la
visite. Les espigueiros sont des greniers à blé d'une forme particulière à la région. Généralement surmontés d'une croix, on pourrait les confondre avec des tombes. La plupart datent, comme le fort, du XVIIIème siècle.




Ensuite, il faudra faire demi tour sur quelques kms, avant de bifurquer à droit sur Soajo, un village qui ne présente pas d'autres intérêts que ceux de proposer quelques restaurants si ceux de Lindoso sont fermés et d'être sur la route de l'étonnant sanctuaire Nostra Senhora da Peneda; ce qui n'est pas rien.


Pour y arriver, il faut quand même le mériter. On s'enfonce dans un paysage vallonné où la fougère et le genêt sont rois, sous l'oeil blasé de vaches en liberté qui nous regardent




passer d'un air suspicieux. Et puis, après une heure de route, sous un ciel menaçant, on passe un portail entre deux collines, on aperçoit un escalier gardé par plusieurs statues qu'on grimpe, et en haut de celui ci, une réplique du fameux escalier du sanctuaire de Bom Jesus do Monte que nous avions vu quelques jours auparavant.
passer d'un air suspicieux. Et puis, après une heure de route, on passe un portail entre deux collines et on aperçoit une réplique du fameux escalier du sanctuaire de Bom Jesus do Monte que nous avions vu quelques jours auparavant. En haut, le silence est juste troublé par le bruit d'une cascade et de la pluie qui nous tombe dessus. Un endroit isolé et mystérieux; on se demande quelle mou-che a pu piquer ceux qui ont décidé de construire un tel chantier dans ce coin totalement oublié du monde. Du parvis de l'église sem-ble partir un chemin de randonnée, mais vu le temps qu'il fait ...




Nous préférons donc prendre le chemin du retour. Demain, nous descendrons au sud de Coïmbra.
entre PORTO et TOMAR
A l'aller, nous avons fait étape à Aveiro, avant de poser nos valises à Pombal, juste entre Coïmbra et Tomar, et au retour, nous nous sommes arrêté à Viseu
Aveiro est une ancienne ville de pêcheurs située sur la côte ouest du Portugal, au bord d'un lagon, connue pour ses canaux sur lesquels se prélassent des gondoles locales aux couleurs chatoyantes. Sur les bords des canaux, de vieilles maisons de pêcheurs et de beaux palais Art Nouveau. Malheureusement, son quartier ancien et piéton a du mal à contenir les nuées de touristes qui le visitent, d'autant que les ter-rasses des bars et restaurants occupent une partie conséquente de son espace.












Même s'il n'ya pas grand chose à voir à Pombal, en dehors du marché (à gauche) et de quelques belles maisons (à droite), cette ville est assez proche de la région de Coïmbra, comme de celle de Tomar, C'est pour cela que nous avons choisi d'y établir notre camp de base.
Coimbra est une ville fluviale du Portugal, ancienne capitale du pays, connue pour son université fondée en 1290, au sommet d'une colline qu'on atteint en grimpant les ruelles ponctuées d'escaliers de la vieille ville. On y trouve d'un côté ou de l'autre du fleuve Mondego une quantité impressionnante d'églises, de monastères et de couvents. Nous nous sommes limités à la visite de l'université, la vieille cathédrale (Sé velha), les monastères de Santa Cruz, ainsi que le couvent de Santa Clara sur le flanc d'une colline de l'autre côté du fleuve. A vrai dire, d'un point de vue photographique, j'ai été déçu par la visite de l'Université : Seule la bibliothèque est vraiment spectaculaire mais nous n'avons pas compris pourquoi il était interdit d'y prendre des photos, même sans flash. sans compter que la visite n'est pas donnée. Par contre, ne loupez pas le très beau musée Machadode Castro. Lorsque nous y étions, au mois de Mai, c'était la fin de l'année universitaire et, comme à Guimaraes, certains étudiants étaient en tenue d'apparat. Comme il y a beaucoup d'étudiants qui séjournent tout au long de l'année à Coimbra, il est assez facile de trouver des petits restaurants sympathiques dans la vieille ville qui proposent des menus complets pour une dizaine d'€ (comme Mar i a Sardinha, largo da fornalinha).












une ruelle de la vieille ville, un dimanche midi
résidence étudiante
Etudiants en tenue d'apparat dans la fac la Se Velha : son vieux cloître gothique l'intérieur de l'église vu de haut du côté des stalles








le monastère de Santa Cruz près du Mar i a Sardinha le couvent de Santa Clara a nova à flan de colline sur l'autre rive
2 autres monuments qui méritent également d'être visités :
Dans les environs de Coimbra, près de Condeixa, il ne faut pas louper la visite du site archéologique romain de Conimbriga datant du IIème siècle avant JC qui donna son nom à la 3ème ville du pays. Construite au bord d'un ravin, la cité qui connut son apogée au IVème siècle, était également protégée par une épaisse muraille dont il reste encore une partie. Au vu des belles mosaïques qui couvrent le sol, on imagine qu'elle connut une période particulièrement fastueuse. La balade dans ce site champêtre est d'autant plus agréable que les lieux semblent avoir été oubliés par les tour operators.
Dans le coin, on peut aussi faire un tour du côté de Lepeda, un village à 15km au S-E de Conimbriga, aux maisons blanches dominées par une impressionnante forte-resse. Au nord-est de Coîmbra, on peut aussi se balader dans la belle région du monastère de Lorvao, mais on peut se passer de la visite du monastère qui ne joue pas dans la même catégorie que les autres. On préfèrera aller 20 km au S-E de Coimbra vers Lousa se promener aux abords de son château et au delà jusqu'à la cas-cade au pied de laquelle il est possible de se baigner. Et puis, on reprendra la voiture, si on a la chance d'en disposer, pour prendre la route N236 qui passe au dessus




















sus du château, en direction de Candal, le premier des très beaux villages de schiste (Aldeiax do Xisto). C'est le plus authentique parmi ceux qui sont le mieux conservés. On l'a préféré à Talasnal, plus touristique. D'autres chemins vous mèneront à d'autres villages, certains quasi abandonnés, comme Catarredor, ci dessous.


le château de Lousa
le beau village de Candal
l'unique maison habitable de Catarredor
à Talasnal
Après avoir testé la trappe à touriste, on peut se rendre sur la lagune du côté du bairro dos pescadores. Vous pourrez y profiter d'une belle plage tranquille après vous être baladé dans ce quartier aux maisons adeptes de rayures et autres bizarreries. Sans compter les plats de poissons de Forno & Grelha à des prix défiant toute concurrence, si vous y trouvez de la place
Comme nous ne suivons pas par chronologie du voyage mais plutôt par proximité géographique, arrêtons nous à Viseu que nous avons visité un peu au hasard en reve-nant sur Porto après notre séjour à Pombal parce que nous ne savions pas où faire une pause sur la route. Nous ne l'avons pas regretté et ce pour deux raisons : la ville




face à la Sé, le Museu Nacional Grão Vasco




qui semble très prospère est très agréable, avec cerise sur le gâteau (c'est le cas de le dire), un centre historique qui converge vers une place au sommet d'une colline dominant la ville où l'on ne manquera pas de visiter la cathédrale. La 2ème raison, c'est qu'on mange très bien dans cette ville, en tout cas dans le restaurant que nous avons choisi : le restaurante Rossio Parque. Sur la place de la République, vous le trouverez au dessus d'un bel azuleiro.
stalles menaçantes de la Sé
le plafond à noeuds de la Sé le baptistère
Entre Coïmbra et Tomar
XIIème siècle qui domine la ville du haut d'une colline. Elle a appartenu à l'Ordre des Templiers jusqu'à ce qu'après 200 ans d'occupation, Philippe le Bel obtint du pape pour divers motifs, dont ceux d'idolâtrie et de sodomie, que l'ordre soit dissous et ses chefs condamnés au bûcher. Dans la région, c'est une visite in-contournable tant il y a à voir. Toutes les époques sont présentes dans ce dédale où les cloîtres, les escaliers et les salles se succèdent les un(e)s aux autres. Plus on s'élève vers le ciel, plus l'ornementation est chargée et extravagante. Le clou de la visite reste cependant la charola, cette rotonde romane du XIIème siècle à la richesse incroyable. Inspirée du St Sépulcre de Jérusalem, elle comporte 8 colonnes, avec un déambulatoire à 16 faces. D'un tout autre style, les visiteurs






Descendons maintenant une centaine de km plus au sud pour arriver à Tomar, ou plus exactement au Convento do Cristo, une impressionnante forteresse du






s'attardent devant la fenêtre de Tomar réalisée dans la première moitié du XVIème siècle. Ici ce ne sont pas les dorures qui attirent l'oeil mais un délire de représenta-tion végétale que semble soutenir un géant barbu.


2 des nombreux cloîtres du Convento do Cristo
la splendide charola la fenêtre de Tomar
Après la visite du Convento do Cristo qui a bien dû nous occuper 3 heures en comptant la balade dans les jardins protégés par des rem-


parts, nous avons filé sur Bathala où un autre monastère nous attendait. C'était une erreur de procéder dans cet ordre là car après cette première visite, celle du Mosteiro Santa Maria da Vitoria ne pouvait que paraître fade et superflue, contrairement à ce que laissait supposer l'extérieur, à l'exception des capelas imperfeitas, où chaque cm2
est finement ciselé. Mais l'idée c'était de terminer la journée au bord de la mer du côté de Sao Pedro de Moel, un endroit recommandé par le routard. Ca ne pouvait donc se faire que dans ce sens; ce que finale-ment, nous n'avons pas regretté puisque le site est effectivement excep-tionnel avec ses rouleaux qui viennent se briser avec fracas sur les ro-chers occupés par de paisibles pêcheurs et sa plage déserte.
le Convento do Cristo vu des jardins
les capelas imperfeitas du mosteiro Santa Maria et la façade de l'église





